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Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 1 - 1808.pdf/67

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pation ; tout mon temps a été employé à cultiver mon esprit ; à fixer les heures par d’agréables occupations ; à méditer sur mes fréquents entretiens avec M. Melvil, dont la sagesse aimable savait embellir le devoir par des formes douces, et lui assigner pour récompense la satisfaction de soi-même. Nulle espèce de travail de mon sexe ne m’est étranger, depuis ceux qu’exige la pauvreté, jusqu’à ceux qui occupent les loisirs de l’opulence. Le travail a donné de la force et de la souplesse à mes membres d’abord très-délicats ; je