Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 2 - 1808.pdf/138

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 134 )

mais à celui qui est né dans un palais, il lui faut un trône, des courtisans ; de l’or ; il lui faut tout ce qui n’est point lui-même ; car il ne saurait ni se suffire, ni se consoler. C’est bien pis encore, quand il faut se dérober à tous les yeux, et considérer en ennemi tous les hommes dont on apperçoit seulement la trace imprimée sur le sable.

Le soleil penchait vers son déclin, lorsque tirant de son sein les diamants qui le matin relevaient son chapeau, il demanda à Caroline s’il n’y avait pas dans le voisinage une ville où elle pût les vendre, et