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vaincre. Vous pouvez à présent poursuivre vos projets de vengeance ; je vais être réduite à l’impuissance, et Caroline est sans appui. Ma perte et la sienne ne vous suffisent-elles pas ! — Votre perte, grand Dieu, est-ce moi que vous en accusez ? — Ah ! si milady Adélina n’avait pas juré la ruine de deux êtres innocents, je n’aurais pas été forcée de céder au cri de l’humanité, de les défendre, de les dérober aux maux dont ils étaient menacés, et je ne me trouverais pas enveloppée dans je ne sais quel incident qui vient d’exposer ma vie,