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Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 2 - 1808.pdf/274

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cette femme, elle baissa une des glaces quoique la nuit fut froide, nébuleuse, et que le vent du nord fût élevé. Les officiers assidus auprès de sa voiture, lui laissaient la liberté d’ouvrir et de fermer à sa volonté. Dans ce moment, elle remarqua comme eux, des nuages enflammés comme ils le sont au coucher d’un soleil d’été, lorsque le temps est orageux. Plus on avançait, plus ils prenaient une teinte colorée ; la montagne se détachait de dessus un horizon d’un rouge plus vif encore. Bientôt à ce spectacle singulier, se joignit dans l’éloignement le son d’une cloche,