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Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 2 - 1808.pdf/280

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que la paysanne assise, sur laquelle elle avait toujours les yeux, se lève par un mouvemen très-vif, et prenant à la gorge un homme qui passait : « misérable, cria-t-elle en pleurant, rends-la moi, qu’en as tu fait ? » Cet homme au même instant la frappe avec une arme tranchante ; elle chancèle, son sang jaillit sur les vêtements blancs d’Amélia, et l’infortunée vient tomber à ses pieds. Amélia recule, et porte les deux mains sur ses yeux en poussant un cri perçant ; les chevaux s’effrayent encore, partent sans pouvoir être arrêtés, et Amélia soutenue à peine