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parti pour eux ; un soldat n’a que ses armes et sa paye ; je ne pouvais disposer du sort des combats, et il me fallait exister. Je m’enrôlai comme volontaire dans la compagnie de sir Henry, dont les bonnes qualités m’attachèrent à lui. Ma conduite lui inspira de la confiance, et sans rien perdre du respect que je devais à mon chef, je fus son ami et son confident. Il ne m’empêcha point de remplir ce que me dictait mon attachement pour la maison de Goring, et il me permit de me charger de la lettre fatale. Mais ses ordres étaient précis,