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et les heures. Elle demanda si Amélia connaissait le nom de lady Goring. John répondit que, s’il en fallait juger par la confiance qui règne d’ordinaire entre deux amants, elle devait en être instruite, mais qu’elle était trop prudente pour lui en avoir parlé. » Caroline continuant à s’entretenir de sa bienfaitrice et de sir Charles, ils atteignirent la ville d’Yorck, où ils furent accueillis chez une veuve très-aisée qui, instruite par la lettre d’Amélia, reçut la jeune fille comme la sienne propre, et la garda quelques jours chez elle, afin de se procurer des