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tite Sarah m’a promis de m’écouter quand je lui parlerais ? — Quand vous lui parleriez ? de quoi ? — Eh ! mon dieu, de ce qu’on dit si volontiers à une jolie fille ! — Ah ! je vous entends. — Et puis elle m’a donné des choses précieuses, là, des choses qui ne sont pas pour tout le monde. — Quoi donc ? — Tenez, camarade, voyez, un peu de thé ; un petit sac de café, et puis des graines avec quoi je ferai ma fortune : semées dans mon petit jardin, j’en fournirai le gouverneur et tous les milords d’Écosse[1].

  1. Ce fut vers 1660 que l’on intro-