Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 3 - 1808.pdf/252

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 248 )

tion, elle me fit réclamer par son père. Heureusement j’étais le seul qui ne pouvait encourir la peine de désertion pour l’aventure de la chaumière, puisque j’avais déjà mon congé avant votre fuite, et ne fus employé que de bonne volonté à cette surveillance. Milord me fit rendre la liberté, aux conditions que je passerais en France, et je fus conduit à Plimouth. Mais j’arrivai dans un mauvais moment. Le Protecteur était irrité des mauvais succès des amiraux Pen et Venable dans les Indes occidentales, malgré leur conquête de la