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Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 4 - 1808.pdf/149

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Molly avait l’air sombre et mécontent à l’instant de son départ. » Toujours le même, dit-elle en grondant, jamais il n’aura rien, et songera toujours à mal faire ! — Parlez-vous de mon père, lui dit Caroline ? — Oui, mon enfant, c’est tout comme du vivant de ma pauvre sœur, il ne peut rien garder ; il n’a jamais su que prodiguer, et puis après faire encore de méchantes actions pour se procurer de quoi prodiguer encore. — Mon père n’est sûrement pas capable de faire de méchantes actions. — Ah ! vous devez avoir entendu dire à Deborah… ? — Jamais