Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 4 - 1808.pdf/155

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 151 )

plus penser. Le soleil cependant lançait ses derniers rayons dans le vallon, lorsqu’elle aperçut une de ses chèvres suspendue sur des pointes élevées, bêlant tristement après deux petits chevreaux qui ne pouvant la suivre, et n’osant descendre, l’appelaient sans qu’elle pût les aider. Caroline craignant de les perdre et d’exciter le courroux de son père, tâcha de gravir les rochers, et de parvenir jusqu’à l’endroit où les petits s’étaient égarés ; elle eut assez d’adresse et de bonheur pour les reprendre tous deux, et comme elle connaissait un sentier pour re-