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Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 4 - 1808.pdf/166

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qui a causé le courroux de Caroline. » Dieu m’est témoin, lui dit-elle, que je n’ai jamais pensé qu’à vous ; que vous et mistriss Belmour avez été l’objet de toutes mes pensées. J’ai traversé l’Angleterre pour venir à Londres, sous la protection de lady Amélia. Détournée de ma route par la perte de mon guide, errante et persécutée par mon implacable ennemie, j’ai rencontré le prince, fils du dernier roi, comme moi, misérable jouet de la fortune, comme moi, rejeté de la société. Quoiqu’il ait alors trouvé d’autres secours que les miens, je me suis