Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 4 - 1808.pdf/192

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 188 )

jeunes amants dans le salon où jadis sir Charles l’avait portée après la chute prétendue dans la prairie ; elle fit asseoir Caroline auprès d’elle, et, l’ayant embrassée affectueusement, elle lui lut la lettre de milord, qui annonçait son arrivée, retardée par une légère indisposition d’Amélia. À souper, elle parut d’un extrême enjouement. Il se prolongea assez tard ; ensuite elle conduisit Caroline dans son appartement, et, l’ayant baisée au front : Dormez en paix, lui dit-elle, votre sort est fixé. Le concierge avait ordre de mener sir Charles dans une chambre