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Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 4 - 1808.pdf/201

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tra dans sa prison. C’était la jeune fille ; elle était seule ; elle referme la porte sur elle, s’approche du lit, et voit que Caroline n’a touché à aucun des aliments qu’on lui a laissés. Elle lui en présente d’autres plus délicats ; Caroline la considère en silence : Qui êtes-vous, lui dit-elle enfin, qui semblez porter un cœur sensible ? Elle n’obtient aucune réponse. Elle repousse, mais avec douceur, ce qu’on lui présente ; la jeune fille l’encourage par gestes et par signes, et lui fait prendre d’abord un verre de vin excellent qui ranime un peu ses forces. Caro-