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me un excès de précaution contre son désespoir, le flatter d’abord, lui inspirer adroitement des soupçons sur la conduite de Caroline, les fortifier par de faux rapports ; avec le temps lui apprendre sa mort ; et le guérissant de son amour par quelques moyens que ce pût-être, de lui offrir des consolations toutes sentimentales. L’insensée se flattait à son âge d’usurper dans son cœur, la place qu’avait occupée Caroline parée des grâces de la jeunesse, embellies par le charme des vertus.

Ces folles illusions s’évanouis-