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prit d’un homme dont l’état est d’examiner et de recueillir tout ce qui peut le diriger.

Elle était glacée d’effroi, mais elle était audacieuse ; elle était arrivée au point où l’on ne s’arrête plus, où un crime entraîne un autre crime, où il faut immoler des victimes, ou l’être soi-même. Le sort de Caroline était en ses mains, et il fallait qu’elle fût sacrifiée.

Que faisaient cependant les amis de cette malheureuse fille ? Comment Milady avait-elle consommé sa vengeance ? Lorsqu’elle la vit confiée par le Protecteur aux soins