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Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 4 - 1808.pdf/36

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teur ; elle et son père entrèrent dans son cabinet par deux portes opposées. Caroline sentait dans son cœur une douce émotion, elle était prête à se livrer à un sentiment jusqu’alors inconnu, et qu’il lui semblait si doux d’éprouver. Son premier regard se porte sur cet être au devant duquel s’élançaient toutes ses pensées. Elle recule d’effroi, sa langue glacée demeure immobile, et ses jambes se refusent à faire un seul pas. Tout ce que la misère à de plus dégoûtant, tout ce que les passions hideuses laissent de traces sur un visage d’une excessive lai-