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quelques instants, la chaleur ranima ses esprits et son courage ; elle se préparait à repousser avec dignité les propositions qui pourraient lui être faites, à chercher tous les moyens de fuir le danger, enfin, à prendre conseil de son désespoir, si elle y était réduite. Peu de moments s’étaient écoulés lorsque ses deux conducteurs entrèrent accompagnés de Maclean et de Molly. Au moment où elle redoutait un sort pire que la misère, cette vue lui causa un mouvement de joie. » Est-ce mon père que je vois, dit-elle, en s’approchant de lui avec respect et