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Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 4 - 1808.pdf/85

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désirait de répondre ; et milord apprit enfin qu’un homme inconnu à toute la maison, avait causé une si grande terreur à milady, qu’elle s’était évanouie. Il repassa chez elle, et sans trop compromettre celui de ses gens qui avait rompu le silence, il tâcha de la faire parler elle-même ; elle lui dit alors qu’ayant une fois en voyage été attaquée par des voleurs, elle était sûre d’avoir reconnu ce matin dans ce vieillard, un de ces mêmes brigands, et qu’elle conjurait milord, pour sa propre sûreté, de ne pas se laisser approcher par cet homme. Milord la crut, tâ-