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vait encore la sauver. Au moment où Milord avait prononcé ce mot, parlez, elle releva sa tête altière, et lui dit qu’elle ne pouvait souffrir cet interrogatoire ; que Law et M. Tillotson n’avaient aucun droit à s’ériger en juges de sa conduite ; que sir Claypole, n’en avait aucun en présence de son époux, et que son époux, en abusant des siens, méritait de les perdre ; qu’elle était donc résolue à ne pas répondre un mot et à finir ainsi une scène scandaleuse. Milord se frappa le front avec violence, et s’adressant ensuite à Law : « Respectable vieillard, lui dit-il,