Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 5 - 1808.pdf/171

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 167 )

que sa fille aînée avait seule des droits à sa fortune, il fut vivement interrompu par Caroline, qui d’abord embrassa Amélia avec transport. « Quoi donc, s’écria-t-elle, la pauvre Caroline qui ne doit son existence qu’aux vertus de sa sœur, serait dans la prospérité, tandis qu’Amélia serait malheureuse ! Non, mon père, vous ne voulez pas humilier Caroline, et elle deviendrait odieuse à elle-même et au monde entier. Vous avez deux filles, Milord ; le bien de ma mère vous appartient ; qu’il soit partagé entre toutes deux. À ce prix, j’accepte