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Lorsqu’il vit l’orgueil de cette femme humilié jusqu’à convenir de sa faute, et en demander l’oubli, il se sentit plus embarrassé qu’elle-même, et lui demanda pardon à son tour de ses injustes soupçons. Il lui montra une lettre qu’il avait reçue de sa mère.

Elle avait été informée du sort de Caroline, et elle mandait à son fils de la conduire auprès d’elle.

« Les hommes sont égaux, et les fautes personnelles, lui disait cette excellente mère. Nous sommes voués à cette heureuse médiocrité au sein de laquelle on peut être