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elle résolut de l’observer, et de connaître ses desseins sur la prisonnière.

Il était près de minuit ; tout à coup un geste impérieux renvoya la jeune fille, mais elle ne s’écarta point ; elle vit Adelina entrer dans un cabinet obscur ; elle l’en vit ressortir pâle et tremblante. Elle tenait une lampe, un flambeau, une fiole, un poignard dans les mains. Elle la vit passer au détour d’un escalier où elle s’était blottie derrière une statue. Milady marcha presque sur son tablier, mais elle ne voyait rien, tant elle semblait égarée. Elle s’en-