Page:Kerigant - Les Chouans - Épisodes des guerres de l’Ouest dans les Côtes-du-Nord, 1882.djvu/174

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meny ; de La Guyomarais ; Aimé de Lourmel et son frère du Hourmelin, amenant un peloton entier ; cinq membres de la famille de Courson ; les deux jeunes Le Gualès et leur père ; de Carcaradec, Émile ; de Rosmorduc, père et fils ; de Kermartin ; de La Noue, père et fils ; de Keranflech ; comte Troplong du Rumain, père et fils ; Taupin ; Le Cozanet ; le vicomte Henri de Tréveneuc[1], qui, sous sa tunique de drap vert et son chapeau à la Henri IV, avait le plus grand air et rappelait ses vaillants ancêtres.

Tous ces volontaires et d’autres dont je ne peux donner les noms amenèrent chacun quelques hommes qui ne tardèrent pas à prouver leur résolution de suivre les principes d’humanité et d’honneur de leurs pères ; ils étaient aussi parfaitement déterminés à réfréner les excès et à ne pas en laisser d’impunis.

Cependant, les armes et les munitions manquant, l’armée royaliste se rapprocha des côtes pour favoriser des débarquements ; ils eurent lieu sur plusieurs points.

  1. Père du comte de Tréveneuc, qui, depuis trente ans, représente à la Chambre des députés ou au Sénat le département des Côtes-du-Nord, avec autant d’intelligence que de dignité. M. de Tréveneuc est l’auteur de la loi essentiellement conservatrice portant son nom et autorisant la Chambre des députés, dans le cas où elle serait obligée de quitter Paris, à se réunir dans un département de son choix.