me suis efforcé de ne pas dépasser la mesure. Il est très utile que le lecteur se fasse une idée des difficultés et des incertitudes qu’on rencontre dans ces recherches : il pourra comprendre alors comment, en partant de données identiques, des savants peuvent arriver à des résultats très divergents.
Parmi les nombreuses lacunes de mon ouvrage, la plus considérable est peut-être celle-ci que je n’ai pu parler qu’en passant du lien qui existe entre le Jainisme et le Bouddhisme. Dans ces dernières années, des travaux ont répandu une vive lumière sur la première secte, mais, à mon avis, la vraie formule qui devrait exprimer le degré de parenté des deux religions n’a pas encore été trouvée. Il m’était impossible d’instituer une recherche personnelle sur ce point, si je ne voulais remettre la publication de ce livre à une date indéterminée.
Cette traduction a été faite sur un exemplaire revu et annoté de l’original que l’auteur a bien voulu mettre à notre disposition ; en outre, M. Kern s’est obligeamment chargé de la lecture d’une épreuve. Nous n’avons fait d’autres suppressions ou modifications que celles qui ont été indiquées par l’auteur. — M. A. Barth, qui a, dès le commencement, appuyé le projet de cette publication de sa grande autorité, a également revu une épreuve : nous lui exprimons ici, ainsi qu’à M. Kern, toute notre gratitude.
Afin de faciliter la vérification des citations nous avons
