Page:Kindt - Pour se damner.djvu/183

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sois bénie ; grâce à toi, j’ai passé en paradis les derniers jours si moroses et si douloureux d’un vieillard ; pardonne-moi le mal que je t’ai fait ; un signe, un geste, et je mourrai content ; dans cette minute suprême, aie pitié de moi, ne me laisse pas partir ainsi.

Alors elle se releva, la petite Thérèse, et d’une geste mignon, étendant le bras vers son mari :

— Allez en paix, mon ami, dit-elle avec une voix d’or, je n’ai rien à vous pardonner !