étaient, disait le duc de Buckingham, les plus beaux joyaux de la couronne de France.
— Je comprends, princesse, pourquoi vous ne vouliez pas me laisser voir vos mains, vous saviez bien qu’on ne peut les regarder impunément.
Elle baissa la tête cette fois et dit en rougissant :
— Oh ! non, pas encore !
Il ne comprit pas, mais il était heureux ; penché vers elle, il voyait un corsage ouvert et deux nids de satin dans lesquels on avait planté une grosse rose mousseuse dont le parfum commençait à lui monter terriblement à la tête ; et il lui prenait des envies folles de l’emporter loin, pour se jeter à ses pieds en lui disant : Je t’aime.
Les autres riaient de ses mines d’amoureux, et, raillant la princesse, lui disaient de se méfier de ce libertin qui en contait à toutes les femmes.
Elle n’écoutait pas ; ses yeux doux et tristes avaient l’air de chercher au loin,