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L'AME DES SAISONS
III
LE COUP DE VENT
Je fermai ma fenêtre et j’allumai ma lampe.
Triste, je réfléchis, une main à la tempe :
« Je ferais bien de lire et de rêver un peu...
Mais j’ai le cœur si lourd de larmes, ô mon Dieu !
Pourtant, lisons.» — J’ouvris un livre de voyages.
Il est doux de voguer sur des fleuves sauvages,
Le long des baobabs et des palétuviers,
Tandis que l’on entend des oiseaux singuliers
Mêler leurs gazouillis au rauquement des tigres...