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LE VENT ET LES FEUILLES MORTES
II


Oh ! naufrager vers une île lointaine,
Etre déposé par la mer
Aux pieds de la princesse Marjolaine,
Svelte en sa robe lilas clair...
 
Elle serait debout, fée enfantine,
Une rose rouge à la main,
Offrant sa bouche innocente et mutine
A tous les baisers du matin.