décrit en personne naturelle par un citoyen américain, l’ingénieux, talentueux, et joyeux nouvelliste de Dayton, Ohio ? Hourrah pour Bas-de-Cuir ! Qu’on se débrouille ! À deux battants ! Szz ! Boum ! Aah ?
Keller sortait de Princeton[1], et avait besoin d’encouragements.
— Vous me tenez sur votre propre terrain, dit-il, en fourrageant avec violence dans la poche de son pardessus. Il en tira sa copie, avec les formules télégraphiques — car il avait écrit sa dépêche — et me remit le tout en grondant :
— Je vous passe la main. Ah ! Si je n’étais pas venu dans votre pays de malheur… Si je l’avais envoyée de Southampton… Si jamais je vous repince à l’ouest des Alleghanies, si…
— Ça ne fait rien, Keller. Ce n’est pas votre faute. C’est la faute du pays. Si vous aviez eu sept cents ans de plus, vous auriez fait ce que je vais faire.
- ↑ Université américaine.