Page:Kipling - Du cran.djvu/168

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foin par les planches déplacées, et rampèrent jusqu’au bord du grenier. Trois années d’escarmouches contre des paysans rudes et peu sympathiques leur avaient appris les éléments de la stratégie. Pour la tactique ils avaient recours à Corkran ; mais Beetle lui-même, connu pour son humeur distraite, se tenait une poignée de foin devant la tête tout en rampant. Il n’y eut ni hâte, ni ricanement dénonciateur, ni cris nerveux. Ils avaient appris, grâce aux coups de canne, la folie de ces choses. Mais la conférence près d’un coupe-racines sur le plancher de la grange était toute à ses propres affaires ; le parti de de Vitré promettant, implorant, cher chant à amadouer, tandis que les indigènes riaient tels des Inquisiteurs.

« Attendez que Mister Vidley et Mister Toorey — ouai, et le garde champêtre arrivent, était leur unique réponse. C’est environ l’heure d’aller traire. Qu’é qu’nos allons faire ?

— Va-t’en traire, Tom, et je vas rester à garder les jeunes messieurs, dit le plus gros des deux, qui répondait au nom d’Abraham. Mr. Toowey, probable qu’il vos fera payer pour user de sa cour avecque c’t’aplomb, Iss