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Page:Kipling - Du cran.djvu/24

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des fruits et de la vigne. C’est beaucoup plus joli je crois, moi, que Paarl.

— J’aimerais beaucoup le voir. Il se peut qu’on me donne un poste en Afrique une fois la guerre finie.

— Ah, mais nous connaissons les officiers anglais. Ils disent que c’est un « sale pays », et ils ne savent pas comment — comment se rendre agréables aux gens. Faut-il vous raconter ? Il y avait un aide de camp au Palais du Gouvernement il y a trois ans. Il envoya des invitations à dîner à la femme de Piet — de Mr. Van der Hooven. Et elle était morte depuis huit ans, et Van der Hooven — c’est à lui les grandes fermes autour de Craddock — était justement alors en train de songer à changer de politique, vous comprenez, — il était contre le Gouvernement, — et de prendre une maison au Cap, à cause des marchés de viande pour l’armée. Ce fut pourquoi, vous comprenez ?

— Je comprends, dit le Capitaine, pour qui tout cela était de l’hébreu.

— Piet fut un peu fâché — pas beaucoup — mais, voilà qu’il va au Cap, où cet aide de camp avait fait de la chose — de cette invitation à une