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Page:Kipling - Le Livre de la jungle, trad. Fabulet et Humières.djvu/192

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fini, il sortit sous la véranda, s’assit au soleil, et fit bouffer sa fourrure pour la sécher jusqu’aux racines. Puis, il se sentit mieux.

— Il y a plus à découvrir dans cette maison, se dit-il, que tous les gens de ma famille n’en découvriraient pendant toute leur vie. Je resterai, certes, et trouverai.

Il employa tout le jour à parcourir la maison. Il se noya presque dans les tubs, mit son nez dans l’encre sur un bureau et le brûla au bout du cigare de l’homme en grimpant sur ses genoux pour voir comment on s’y prenait pour écrire. À la tombée de la nuit, il courut dans la chambre de Teddy pour regarder comment on allumait les lampes à pétrole ; et, quand Teddy se mit au lit, Rikki-tikki y grimpa aussi. Mais c’était un compagnon agité, parce qu’il lui fallait, toute la nuit, se lever pour répondre à chaque bruit et en trouver la cause. La mère et le père de Teddy vinrent jeter un dernier coup d’œil sur leur petit garçon, et trouvèrent Rikki-tikki tout éveillé sur l’oreiller.

— Je n’aime pas cela, dit la mère de Teddy ; il pourrait mordre l’enfant.

— Il ne fera rien de pareil, dit le père. Teddy est plus en sûreté avec cette petite bête que s’il