Page:Kipling - Le Livre de la jungle, trad. Fabulet et Humières.djvu/301

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Du foin, des égards, de l’étrille et du mors,
De bons cavaliers et l’espace au-dehors,
Par escadrons ! En colonne ! et je parie
Qu’on vous voit bien défiler à Bonnie Dundee.


Mulets de bât.


Quand mes compagnons et moi nous prenons, le long du chemin de la côte,
Un sentier perdu de cailloux bossus, nous marchons sans faire de faute,
____Car on peut grouiller et grimper, mes gars,
____N’importe où, paraître et dire : Voilà !
____Mais lorsqu’à la cime on se range,
____Le bonheur complet, c’est si l’on avait
____Une patte ou deux de rechange !

Merci donc, sergent, qui passe devant lorsque la route n’est pas large,
Et sur toi malheur, failli conducteur, qui n’amarres pas droit ta charge :
____Car on peut grouiller et grimper, mes gars,
____N’importe où, paraître et dire : Voilà !
____Mais lorsqu’à la cime on se range,
____Le bonheur complet, c’est si l’on avait
____Une patte ou deux de rechange !


Chameaux du commissariat.


Nous n’avons jamais eu nul vieux refrain chameau
Pour aider à traîner notre cahin-caha,
Mais chacun de nos cous est un trombone en peau
(Rtt-ta-ta-ta ! Chacun est un trombone en peau !)
Notre seule chanson de marche, écoutez-la :
Peux pas ! Veux pas ! N’irai pas ! Rien savoir !
Qu’on se le passe et allez voir !