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Page:Kipling - Le Second Livre de la jungle.djvu/203

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le second livre de la jungle

toutes les dents ; mais le Capuchon Blanc me dit qu’un homme — il parlait comme s’il connaissait l’espèce — qu’un homme eût donné le sang chaud de ses veines pour la seule contemplation de ces choses.

— Nous irons voir, dit Mowgli. Je me souviens maintenant d’avoir été un homme.

— Doucement… doucement. Trop de hâte a perdu le Serpent Jaune qui voulait manger le Soleil. Nous causâmes donc sous terre, et je parlai de toi, en te désignant comme un homme. Le Capuchon Blanc (il est, en vérité, aussi vieux que la Jungle) dit : « Il y a longtemps que je n’ai vu un homme. Qu’il vienne, et il verra toutes ces choses pour la moindre desquelles beaucoup d’hommes donneraient leur vie. »

— Cela ne peut être qu’un nouveau gibier. Et cependant le Peuple du Poison ne nous le dit pas, lorsqu’il y a du gibier sur pied. Ce sont gens peu serviables.

— Ce n’est pas du gibier, te dis-je. C’est… c’est… je ne peux te dire ce que c’est.

— Nous irons. Je n’ai jamais vu de Capuchon Blanc, et j’ai envie de voir les autres choses. Est-ce qu’il les a tuées ?