Page:Kipling - Trois Troupiers et autres histoires, trad. Varlet, 1926.djvu/25

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À la fin Mme  de Souza fixe le jour de son départ à Mussorie Pahar. Nous devions lui porter Rip à la gare dans un panier et le lui passer juste au moment où le train s’apprêterait à démarrer, et alors elle nous donnerait les pépètes… comme convenu.

Et ma parole ! Il était grand temps qu’elle partît, car pour maintenir dans le ton exact les poils teints sur le dos du klebs il fallait énormément de peinture, si bien qu’Ortheris dépensa l’affaire de sept roupies six annas chez les meilleurs droguistes de Calcutta.

Et le sergent cantinier cherchait de tous côtés après son chien ; et comme la bête était attachée, son caractère empirait toujours.

C’était dans la soirée que le train partait de la gare d’Howrah. Nous aidons Mme  de Souza à monter avec quelque chose comme soixante colis, et alors nous lui donnons le panier. Otheris, par fierté de son œuvre, nous avait demandé de le laisser venir avec nous, et il ne put s’empêcher de soulever le couvercle et de montrer le cabot tout roulé en boule.

— Oh ! qu’elle dit la bourgeoise, l’amour ! Comme il a l’air gentil !

Et au même moment voilà l’amour qui gronde et montre les dents, et Mulvaney de rabattre le couvercle et de dire :