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pour son siége principal celui de ceux des trois dernières périodes du monde Ortchilong ebdektchi, Altan tchidaktchi et Gerel zakiktchi[1].

Dans la même année, le quatrième jour du mois du milieu de l’été, le Bourkhan agréa pour ses premiers disciples les cinq prêtres mentionnés, et leur communiqua les principes des quatre vérités spirituelles. L’existence de l’état de la misère est la première la seconde est que cette misère immense répand son empire partout ; la délivrance finale de cette misère est la troisième ; enfin la quatrième est l’existence des obstacles infinis qui s’opposent à cette délivrance. « Par conséquent, ajouta-t-il, vous qui êtes prêtres, vous serez également soumis à cette misère, puis vous la reconnaîtrez, et il faut que vous contribuiez à montrer aux autres le chemin de la délivrance ; enfin vous devez tout faire pour écarter les obstacles qui s’opposent à cette délivrance »[2].


III. EXPLICATION ET ORIGINE DE LA FORMULE
Om maṇi padmè hoûm.

Notre illustre confrère, M.  le baron A. de Humboldt, a rapporté de son voyage en Russie une de ces

  1. Voyez le Nouveau Journal asiatique, tom. VII, page 106, note 1.
  2. Ici finit le morceau que M.  Kranz m’a communiqué. On peut voir de plus amples détails sur la vie de Shâkya mouni dans le quatrième volume du Journal asiatique, pag. 9 et 65. — Kl.