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Page:Kleist - Contes, t. 1, trad. Cherbuliez, 1832.djvu/197

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chancelier de Geusau déclara que son prince saurait soutenir ses droits, que Kohlhaasenbruck était sur le territoire brandenbourgeois, et que la sentence exécutée contre l’un de ses sujets serait regardée comme une atteinte aux droits des nations.

L’électeur de Saxe, effrayé par la nouvelle de l’alliance que la couronne de Pologne venait de former contre lui avec la cour de Berlin, trouva prudent, ainsi que le chambellan Kunz et le prince Christiern, de consentir à ce que demandait Henri de Geusau.

Kohlhaas fut cédé à la cour de Berlin qui, après s’être informée de l’accusation portée contre le maquignon, résolut d’en appeler à l’empereur, et lui envoya pour cela une relation détaillée de la guerre de Kohlhaas dans la Saxe, et de la rup-