Page:Kleist - Contes, t. 1, trad. Cherbuliez, 1832.djvu/38

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grave maladie le retint long-temps.

Lorsque fut conclue la paix qui semblait détruire entièrement toutes les espérances de liberté pour l’Allemagne, il partit pour sa patrie, et vint à Berlin avec son ami, A. Muller, qui après quelque temps le quitta pour se rendre à Vienne. Sa famille désirait lui voir accepter quelque nouvelle place, mais il repoussa vivement cette idée. Il s’occupait à publier une feuille hebdomadaire, portant pour titre : Abendblätter, qui souvent inégale et rédigée par divers auteurs, contint cependant quelques morceaux remarquables de Kleist. Il travailla aussi à perfectionner ses contes, et composa le Prince de