Page:Kleist - Contes, t. 1, trad. Cherbuliez, 1832.djvu/46

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gnité. Il ressemblait beaucoup au portrait du Tasse, et il avait aussi de commun avec ce grand poète quelque difficulté dans le langage.

Nous allons maintenant essayer de faire connaître les divers ouvrages de cet auteur, dont nous publions aujourd’hui les Contes, remarquables par le vif intérêt qu’ils inspirent et les nombreux détails qui en font tout le charme.

La Famille Schroffenstein est très-remarquable sous plusieurs rapports, comme le premier essai d’un jeune poète. Cette pièce n’est point, comme l’est ordinairement une première tragédie, empreinte de cette fougue de jeunesse et de cette poésie lyrique d’un enthou-