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Page:Kleist - Contes, t. 1, trad. Cherbuliez, 1832.djvu/48

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Dans l’une des familles, M. Rupert est d’un caractère sauvage, haineux ; la femme est douce et tendre, et le fils Ottokar ne suit un plan de vengeance contre la famille Sylvestre que sur la foi de son père. Le second fils de Rupert a été trouvé assassiné ; les gens de la maison Sylvestre sont soupçonnés de cet attentat. Toute la famille se réunit le soir autour du cadavre et jure de le venger. Tel est le sujet de ce drame bien conçu, et dont la marche jusqu’au quatrième acte ne mérite que des éloges ; l’intérêt va toujours croissant, et l’action rapide, forte, nous captive tout-à-fait. Mais dans le dénouement, Kleist semble oublier qu’il écrit un