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Page:Kleist - Contes, t. 1, trad. Cherbuliez, 1832.djvu/53

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ses Mémoires de Brandebourg, que le grand prince électeur, après la bataille de Fehrbellin, avait dit qu’on pourrait juger sévèrement le prince de Hombourg devant un conseil militaire, mais qu’il était loin de vouloir traiter de cette manière un homme qui avait si vaillamment concouru à la victoire. Cette courte assertion, jetée comme en passant, suffit à notre poète pour construire tout un poème. Il suppose le jugement déjà prononcé et le prince condamné à mort.

La question importante de la subordination, de ce qu’elle est, et des cas où l’on peut s’y soustraire, est habilement développée par lui sous la forme d’un vaste procès