père de son enfant. Le comte parcourut cet avis, tandis qu’une vive rougeur couvrait son visage. Une pénible lutte de sentimens contraires s’établit en lui.
« Ne croyez-vous pas, dit le grand-forestier, que la marquise trouvera celui qu’elle cherche ?
— Sans doute, » répondit le comte ; et toutes les facultés de son âme étaient fixées sur ce papier qu’il semblait dévorer de ses regards. Enfin, après un moment, il posa le journal, s’approcha de la fenêtre, s’écria : « C’est bon ! je sais maintenant ce que j’ai à faire ; » se retourna vers le grand-forestier, le salua poliment en lui demandant s’il aurait le plaisir de le revoir bientôt ; puis sortit tout occupé de sa destinée.
Cependant la maison du commandant avait vu se passer les scènes les