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Page:Klobb - Dernier carnet de route au Soudan français, 1905.djvu/100

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DU LIEUTENANT-COLONEL KLOBB


raissent cependant assez calmes en ce moment.


Raz el Mâ, 5 Avril 1898.

Sur ma dune de sable blanc, près des quelques mauvaises paillottes, entourées des trois baies d’épines qui clôturent le village des femmes, les parcs à moutons, à bœufs et à chameaux, et le petit marché où une douzaine de diaoulas installent leurs petites pacotilles, je suis toujours.

Les nuits sont encore froides ; le matin, au point du jour, je me lève vivement de dessus ma natte ; quelques minutes après le lever du soleil, la température s’élève et je suis réchauffé. Je monte immédiatement à chameau ; j’ai assez bien réussi dans ce sport, que je cherche à mettre à la mode, car, j’en attends beaucoup, au point de vue militaire.

D’une façon générale, Raz el Mâ est un bon séjour. La viande n’y manque pas, gibier et autre, non plus que les