que les rochers vont remplacer à partir
de demain. Je suis monté sur un grand
cheval noir que les gens du pays connaissent
bien, comme ayant été le propre
cheval d’Abiddin. Ils l’avaient vu, au mois
de Juillet, marcher dans l’autre sens. Ce
cheval, tel un cheval d’empereur romain,
était nourri avec du lait et de la paille.
Ici, le pays ne produit point de mil, rien que du riz, excellent d’ailleurs.
Sur le fleuve, entre Gao et Ansongo. Donné pendant huit jours, dans des mares au sud du Niger, la chasse à des Touaregs. Ceux-ci ont fui, ne me laissant que du butin, troupeaux et captifs. L’un de nos commandants de cercle avait été dans les mêmes parages quelque temps avant moi, sans que je le sache, d’ailleurs. Attaqué pendant qu’il était en marche, il avait eu quelque peine à se dégager. Ces Touaregs sont d’une bravoure à toute épreuve. Ce jour-là, ils ont chargé en fu-