Page:Klobb - Dernier carnet de route au Soudan français, 1905.djvu/166

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


C’est à mots couverts que le Colonel Klobb parle dans son Journal, et au premier moment, de la mission qu’il vient d’accepter, n’ayant pas cru, comme il va le dire, devoir refuser de marcher.

Ce regret de la France qu’il ne reverra plus, va dominer désormais comme un funèbre pressentiment.

Les notes assez complètes au début, vont devenir de plus en plus rapides. Il ne sera question ni des anciens poste, ou, partout, le Colonel est joyeusement reçu, ni de Tombouctou, où l’accueil qui lui fut fait fut une de ses dernières joies. Les minutes sont comptées. Le Journal est bref ; nous ne l’interromprons plus.

On y suivra le Colonel dans certains passages dont il est le premier à avoir parlé ; l’on devinera la fatigue des étapes, et l’on pressentira les privations endurées par la petite troupe de 35 hommes lancée à la recherche des 600 fusils du Capitaine Voulet.