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Page:Klobb - Dernier carnet de route au Soudan français, 1905.djvu/213

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APPENDICE


écouter de leur part aucune proposition et de les renvoyer au commandant du Sahel.

Mais je n’ai été tenu que très imparfaitement au courant des fluctuations de la politique du Sahel, et, d’autre part, les Maures sont adroits et intrigants. Ils ont cherché souvent à tromper les jeunes officiers qui ont commandé Sumpi, Raz-el-Mâ et Sokolo. À Raz-el-Mâ, ils y ont quelquefois réussi. Ainsi, un commandant de ce poste est entré en pourparlers avec une fraction Allouch et l’a laissée s’approcher du lac Faguibine ; un autre a laissé s’approcher les Ahel-Sidi et a demandé des instructions, tandis qu’il n’avait qu’à se conformer à celles adressées peu avant à son prédécesseur.

Autre part qu’à Raz-el-Mâ, il a pu être commis des erreurs de ce genre.

Cette affaire des Allouchs, qui est une petite affaire, devient interminable. Déjà, en mars 1897, vous vous en étiez préoccupé, mon général, vous m’aviez pres-