tribu, qui est peu nombreuse, car elle ne
compte que 40 nobles, est très guerrière.
Elle habite toute l’année à hauteur des
villages du groupe Borom, soit au bord
du fleuve, soit dans les mares du Sud.
Comme les Igouadarens et les Tengueriguifs,
dont les Kel Boroms sont parents
et alliés, ils ne possèdent pas de puits
dans le Nord : ils sont absolument à notre
merci du moment que nous occupons le
fleuve.
Ils étaient réunis, au mois de décembre, aux Kel es Souks, dans les mares de Karhous, Kadiera et Tibourari, mais ne m’y ont pas attendu. Un de leurs chefs a été tué dans le combat du 24 juin contre le lieutenant Delestre ; ils désireraient faire la paix depuis la prise de possession de Gao.
J’avais l’intention de leur faire des conditions assez dures, analogues à celles faites aux Igouadarens. Ils pourront revenir sur leur territoire de parcours, à condition de ne plus rien demander aux