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Page:Klobb - Dernier carnet de route au Soudan français, 1905.djvu/270

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APPENDICE

Il y avait des Hoggars, comme je viens de le dire, dans toutes les bandes d’Abiddin ; enfin, il y en avait encore dans une petite troupe qui est venue piller le village de Bossi en juin 1898.

Pour le moment, il me paraît que cette apparition des Hoggars, si loin de leur pays, n’a rien d’inquiétant. Ce ne sont sans doute que des isolés qui marchent avec Abiddin. Abiddin connaît tout le désert, et il y trouvera toujours des brigands désireux de faire un peu de butin. Maintenant que le fleuve est occupé, il faut espérer cependant que les Hoggars perdront l’habitude d’y venir et resteront chez eux.

Ils sont tous armés de fusils ; s’il devient nécessaire de s’inquiéter d’eux nous pouvons les attendre en leur opposant les Berabichs.


7° Population sédentaire

Je me suis appliqué à toujours bien traiter les populations sédentaires ; j’ai