Page:Klobb - Dernier carnet de route au Soudan français, 1905.djvu/276

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
265
APPENDICE


demander à des gens que nous dépouillons. Cependant, nous avons le droit d’espérer qu’ils peuvent être nos amis dans l’avenir.

Ils sont incontestablement nobles et braves ; ils sont de mœurs simples, je dirais presque vertueuses ; ils ne savent ni lire ni écrire cette langue arabe qui est le lien qui réunit tous nos ennemis ; ils ne sont pas fanatiques musulmans. Toutes ces qualités, jointes à leur proche parenté avec nous, leur donnent, je crois, le droit d’être traités autrement que des noirs.

Rien ne s’oppose à ce que les Touaregs et les Français aient entre eux les relations les meilleures ; sinon le fait de la conquête. Nos procédés pourront la faire oublier et alors de tous les peuples conquis en Afrique, noirs ou arabes, les Touaregs seront les plus faciles à assimiler.


Lieutenant-Colonel Klobb,
de l’artillerie de marine,
Commandant supérieur des régions Nord et Nord-Est.